Vers l’an 316, naît Martin ; le prénom est le diminutif de Mars, le dieu de la guerre.
Sa famille habite en Pannonie, l’actuelle Hongrie mais elle doit déménager vers Milan.
Son père était un vétéran dans l’armée. Il aimerait que son fils suive la même voie que lui. À l’âge de 15 ans, Martin entre à son tour dans l’armée romaine. Il est bien soldat comme le souhaitait son père et comme en avait décidé la loi, mais Martin n’est pas un soldat comme les autres : c’est lui qui se dévoue pour son esclave. Ainsi, nous comprenons mieux le geste qui va l’immortaliser.
En l’an 335, un soir d’hiver, il rencontre un mendiant grelottant de froid aux portes d’Amiens. Avec son épée, Martin « partage sa chlamyde en deux et donne un morceau au pauvre et se rhabille avec le reste ».La chlamyde blanche était l’uniforme de la garde d’élite destinée à l’empereur dont on appelait les membres « candidati », ce qui signifie « vêtus de blanc ». La nuit suivante, Martin voit en rêve Jésus qui porte son manteau. À l’âge de 18 ans, Martin reçoit le Baptême. Puis il sera prêtre et évêque de Tours en Anjou. Il est enterré à Candes-Saint-Martin (Indre et Loire). La statue de Saint Martin est faite en bois polychrome, elle se trouve sur l’autel latéral droit.